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C’est en juillet 1980 que nous revenons à Reims après ces différentes mutations, et nous sommes heureux d’y retrouver notre famille et nos amis. Nous nous installons dans un duplex boulevard Charles Arnould, et nos enfants sont inscrits à l’école Jardelle.
L’expérience d’une association à Lille me conduit à proposer avec d’autres parents d’élèves une association à l’école Jardelle, association qui deviendra quelques mois plus tard une association de quartier : l’Amicale du 8ème Canton. Kermesses, tournois de football, soirées dansantes, ou encore sorties pour les enfants (notamment à la Mer de Sable à Ermenonville) seront proposés aux habitants du quartier en ce début des années 1980 |
sortie à
Ermenonville – 9 mai 1982 |
Professionnellement, j’avais depuis plusieurs semaines recherché les
locaux pour le nouveau centre de gestion de l’AGRR-Prévoyance, qui devait gérer
les assurés des régions Champagne-Ardenne (+ le département de l’Aisne),
Bourgogne Franche-Comté et Lorraine-Alsace. Notre choix s’est arrêté sur des
bureaux situés boulevard du Général Leclerc, près du canal, et après
l’aménagement des locaux, une vingtaine de personnes sont recrutées et les
services sont opérationnels dès le 1er septembre 1980.
Avant d’aller plus loin, je vous invite à une
rapide visite de notre ville…
UN PEU D’HISTOIRE…
Métropole des Rèmes, la ville de Reims eut d’abord pour nom Durocortorum (« forteresse ronde ») et fut la
métropole de la Gaule Belgique en 17.
En l'an 496 Clovis, roi
des Francs, est baptisé par l'Évêque saint Remi.
Une colombe plus blanche que neige a transmis la céleste et sainte ampoule.
C’est la naissance d’un symbole, et dès
lors, il n'est de roi sacré qu'à Reims. Jeanne d'Arc le sait qui y conduit le
futur Charles VII (32 rois ont été sacrés à Reims). |
Ci-dessus,
baptême de Clovis Ci-contre,
représentation du sacre de Charles VII lors des Fêtes Johanniques à Reims. |
Plus
d'une fois l'Histoire domine. Le 13 mars 1814…
c’est la dernière victoire de Napoléon |
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Cent
ans après, c’est la Grande Guerre dont Reims est martyre, et la cathédrale est bombardée. |
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Le 7 mai 1945, c’est dans
une salle de lycée rémois où le Général Eisenhower a établi son Grand
Quartier Général, que les forces militaires nazies signent leur reddition.
De nos jours un musée marque ces heures à tout jamais. Œuvre de Lucien Jonas « La signature de la reddition
allemande, le 7 mai 1945, à Reims » |
Et la paix renaît au cœur de cette Europe enfin disposée à l’espoir
qui voit, le 8 juillet 1962, la réconciliation Franco-Allemande. A Reims, sur
le parvis de Notre-Dame, Charles de Gaulle et Konrad Adenauer délivrent ce
jour là un message de fraternité. |
Visiter Reims,
c’est tout d’abord découvrir les sites classés au Patrimoine Mondial par
l’UNESCO. |
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Bien sûr, la
Cathédrale et le Palais du Tau, puis le Musée Saint-Remi , dédiés à l’évêque
qui baptisa Clovis. Et c’est aussi,
tout simplement y flâner. (Ci-contre, le place d’Erlon) |
Le patrimoine de Reims, c’est aussi la
tradition des grandes Maisons de Champagne. |
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IL N’EST CHAMPAGNE QUE
DE LA CHAMPAGNE |
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Reims est depuis plus de deux siècles la cité historique où se développent la plupart des grandes maisons de champagne de notoriété mondiale. Les 30 000 hectares de vignes sont situés aux abords sud, en particulier la Montagne de Reims et ses pinots, la Vallée de la Marne et ses meuniers, la Côte des Blancs et des Bar et ses chardonnays. Le savant assemblage de ces cépages, des crus et des années permettent à chaque Champagne de retrouver ses caractéristiques particulières d’année en année |
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Aujourd’hui 12ème ville de France, Reims compte 191 325
habitants (1999).
Après cette courte présentation de notre ville, je
vous invite à reprendre le cours de ma biographie…
UNE ACTIVITE PROFESSIONNELLE QUI EVOLUE TRES VITE
Le développement de l’activité prévoyance est très rapide, les volumes
de travail augmentent en conséquence et il nous faut de nouveaux locaux, plus
vastes, afin d’y accueillir de nouveaux collaborateurs.
Nous sommes en 1983, et nous quittons le boulevard du Général Leclerc
pour la rue Jadart, où nos bureaux occupent le 1er étage d’un nouvel
immeuble.
Le développement se poursuit, et après Reims, je crée deux nouvelles
unités pour la prévoyance, à Lille en janvier 1984, où sont gérés les assurés
du Nord/Pas-de-Calais et de Picardie, puis à Metz en août 1985 où est
transférée la gestion des assurés d’Alsace-Lorraine. J’avais la responsabilité de ces trois sites jusqu’en 1989, date
d’une nouvelle restructuration de l’A.G.R.R. Entre-temps, nouveau déménagement
pour nos bureaux : nous quittons en 1988 la rue Jadart pour la rue des
Moissons où le centre de gestion « retraite » est déjà installé
depuis quelques années. |
Publicité agrr-prévoyance sur les
bus |
D’autres Centres de Gestion Prévoyance se sont créés, notamment à Lyon.
La photo ci-dessus a été prise lors de
l’inauguration des locaux lyonnais
(de gauche à droite : Gérard
Feurté, Directeur Prévoyance, Alain Dumont (Reims) et Raymond Jardin
(Chartres).
DE REIMS A TINQUEUX
L’année 1987 est un tournant pour notre vie privée.
Nous décidons cette année-là de quitter notre appartement de Reims pour un
pavillon que nous faisons construire à Tinqueux.
Nous emménageons au mois de juillet 1987, et
quelques semaines plus tard, je rencontre Jean-Pierre Fortuné alors adjoint au
maire. C’est le début de mon engagement politique
et je serai élu conseiller municipal lors des élections municipales de mars
1989.
La même année, l’A.G.R.R. devient le groupe AG2R et les rapprochements
entre les métiers de la retraite et de la prévoyance sont facilités. Ainsi, le
centre prévoyance de Lille est regroupé avec le centre retraite de Lille, et le
centre prévoyance de Metz est regroupé avec le centre retraite de Strasbourg.
Avec mes collègues rémois, de gauche
à droite :
Gilbert REY directeur du centre de
gestion retraite, Claude VINCENT directeur régional
et Alain DUMONT directeur du centre
de gestion prévoyance (photo 26/4/91)
A Reims, il y a toujours deux centres de gestion jusqu’au début de
l’année 1995, date du départ en retraite du directeur du centre de gestion
retraite. Je mets alors en place la nouvelle organisation de ce nouveau centre
« mixte » avant d’être muté à Paris en mai 1995.
ET DE RETOUR A REIMS
En juin 1995, je suis à nouveau candidat aux
élections municipales et, élu sur la liste conduite par Jean-Pierre Fortuné,
je suis pour ce nouveau mandat, adjoint au maire délégué à la communication. Pourtant, c’est au cours de cette même année, au
mois de décembre, que nous décidons de quitter Tinqueux pour revenir à Reims. |
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Malgré ce déménagement à Reims, je poursuis mon
mandat à Tinqueux jusqu’à son terme, et ce, tout en travaillant à Paris !
En effet, le développement du groupe, la création de nouvelles entités
juridiques (mutuelles, assurances), les spécificités régionales de plus en plus
forte, les accords de partenariat avec la sécurité sociale, les professionnels
de la santé, etc. rendaient de plus en plus difficile la consolidation des
informations qui remontaient vers le siège, et le contrôle de la gestion.
C’est alors que la D.G. m’a proposé cette mutation au siège, avec une
mission à la fois simple et complexe : « j’ai besoin de savoir si le poste qu’on me demande
de créer est bien justifié ».
Pour y répondre, j’ai analysé toutes les tâches, pris des mesures, effectué des sondages, et à partir de cet audit j’ai créé un outil d’aide à la décision qui permet d’effectuer des diagnostics de fonctionnement des services, de calculer les charges de travail liées aux contrats à gérer et le personnel nécessaire, et enfin de permettre des projections en calculant les incidences de la mise en place de nouveaux contrats ou de nouveaux services par exemple.
C’est après avoir mené à bien cette mission que j’ai quitté le groupe (devenu AG2R Prévoyance) fin novembre 1996, après 34 années de service.
Avec Baptiste et Enzo (photo janvier
2002)
C’est au tour de notre vie familiale d’évoluer avec
le départ de nos enfants, la naissance de nos petits-fils, Enzo le 27 décembre
2000, de Baptiste le 5 avril 2001, puis des jumeaux Julia et Quentin le 28
janvier 2004.
Entre-temps, je serai élu à Reims lors des
élections municipales de mars 2001 (cf. mon engagement
politique).
Je vous présente Julia et Quentin (ils
ont trois mois sur cette photo)
L’année 2004 sera riche en évènements : L’écriture d’un livre sur
le groupe rémois LES LIONCEAUX, et la naissance d’un 5ème
petit-fils, Eliott, le 24 décembre.
C’est l’éditeur Marc Schloesser qui, en découvrant ce site, m’a
convaincu d’écrire un livre sur Les Lionceaux. Après une année de recherches,
d’émouvantes retrouvailles, le livre « Ils étaient une fois… LES
LIONCEAUX » est publié le 16 décembre 2004. A cette occasion, le groupe
LES LIONCEAUX s’est reformé pour un concert (qui se voulait) exceptionnel à la
Cerisaie le même jour.
Visitez le site www.leslionceaux.com
pour tout savoir sur le groupe, sa discographie, et le livre qui leur est
consacré.
Il est né le 24 décembre 2004 : quel
merveilleux cadeau de Noël !
A suivre…