Je vous présente mes parents, le jour de leur mariage, le 24 mars 1943. Mon père, Marius Dumont, est né à Reims le 20 février 1914, Ma mère, Paris Karyotis, est née à Smyrne (Asie Mineure) le 5 juillet 1914.

Je suis né à Reims le 14 septembre 1944 sous le signe de la Vierge (troisième décan). Pour l’astrologie chinoise, c’est l’année du singe.

Une importante actualité pour cette année 1944, à commencer par le débarquement allié le 6 juin en Normandie : Cette opération « Overlord » implique 6.939 navires avec 130.000 hommes à bord, 4.595 bombardiers, planeurs et transporteurs de troupes aéroportées (23.500 parachutistes) qui partent à l’assaut de la « Forteresse européenne ». Américains, Anglais et Canadiens investissent les plages normandes appuyés par des largages de parachutistes dans l’arrière-pays. Malheureusement, 7.000 d’entre eux y laisseront la vie. Le 25 août 1944, De Gaulle entre dans Paris libéré. Reims sera libérée le 30 août, ville où sera signée la capitulation allemande le 7 mai 1945.		Quelques infos économiques
	En 1944, le dollar vaut 45 F (6,86 €) et la livre sterling 180 F (27,44 €). Prix de détail au kilo : - pain : 3,96 F (0,60 €), - beefsteak : 71,90 F (10,96 €), - Beurre : 78,90 F (12,03 €), - Pommes de terre : 3,67 F (0,56 €), Affranchissement d’une lettre de 20 g : 1,50 F (0,23 €), Salaire horaire moyen d’un ouvrier : 22,46 F (3,42 €).

J’ai 8 mois sur cette photo	La maison où je suis né, 5 rue Saint-Jean-Césarée à Reims
A peine plus âgé,	et à 2 ans ½

Ma première photo de classe,

à l’école maternelle Saint Rémi

En pique-nique, avec mes parents et des amis	Baignade dans le petit bassin du Parc Pommery Le 15 mars 1947, ma petite sœur Nicole est née. Je vous la présente, dans les bras de ma grand-mère. L’histoire ne dit pas ce que ma mère et moi regardons…

Nous sommes en 1951 et j’ai 6 ans. Fini la maternelle et les cheveux longs (ça me reprendra plus tard…). C’est maintenant plus sérieux et c’est à l’école Saint Jean-Baptiste de la Salle que je rentre « à la grande école ».

Ecole Saint Jean-Baptiste de la Salle, 1952

Quand nous déménageons de la rue Saint Jean Césarée à l’avenue de Laon, il me reste deux années de primaire à accomplir. Ce sera à l’école boulevard des Belges.

Photo de classe (école des Belges), en 1955.

Puis, c’est le collège (aujourd’hui lycée Roosevelt) jusqu’à la classe de troisième.

Je n’irai d’ailleurs pas plus loin, car fâché avec l’autorité scolaire, je rentre dans la vie active en janvier 1960.

Photo de classe de 6^ème avec M. Brion

Promenade à Reims, place d’Erlon, avec Maman et Nicole et à Paris, en 1956, avant notre voyage en Grèce.

ci-dessus, vue de Poros

Cette année-là, je vais faire connaissance avec ma famille grecque. Alors que mes grand-parents ont quitté ce qui est devenu la Turquie pour la France, les sœurs de mon grand-père se sont installées à Poros. Les cousines et cousins de ma mère vivent maintenant sur cette île, et ma sœur et moi les rencontrons pour la première fois. Je suis sur cette photo avec mon cousin Nico et son chien.

En janvier 1960, j’ai 15 ans et je rentre dans la vie active. Mon premier employeur sera les cartonnages Meyers, alors rue de Courcelles à Reims.

J’y travaille jusqu’en 1962 en qualité d’aide-comptable.

Chez Fandango, disquaire à Reims, rencontre avec le groupe « Les Pirates » le 29 octobre 1961.

C’est le début de la période « yé-yé » et je ne sais pas encore que bientôt,

je serai intégré au groupe de rock rémois « Les Lionceaux »

Les années 62 et 63 seront les années « Lionceaux » (voir les pages correspondantes), et entre-temps, je suis embauché à l’Association de Retraite Complémentaire (qui deviendra l’AGRR puis le groupe AG2R) où je ferai toute ma carrière professionnelle.

C’est ensuite le service militaire.

De la classe 1964 1/A, je suis incorporé le 4 janvier 1964, et affecté au 6^ème groupe de repérage à Hettange-Grande (Moselle) où je fais mes classes.
La surprise, c’est mon affectation définitive au 10^ème GAMA près de Mers-el-Kébir (Algérie), le 22 septembre 1964 après une traversée difficile à bord de l’El Djezaïr.

Sur les hauteurs De Mers-El-Kébir

Je profite du temps libre pour apprécier la plage, faire du tourisme à Oran,

ou visiter le porte-avions Clémenceau.

Libéré des obligations militaires le 1^er juillet 1965, je bénéficie d’une mise en congé libérable et embarque à l’aéroport de Bou-Sfer le 21 avril 1965 à destination de la Métropole. Ce retour à bord d’un Nord-Atlas n’est guère plus agréable que le voyage aller en bateau, mais il a l’avantage d’être plus rapide. Et quelle surprise en arrivant au Bourget : de la neige ! Le matin sur la plage en Algérie, et le soir sous la neige à Paris, le contraste est saisissant. Suite : Retour à la vie civile >>>>>>